Récits de voyage, fictionnels ou poétiques : le voyage comme explorateur de la géographie et de l'histoire.
Le bouchon coula tout à coup ; la ligne se tendit et Monié, expérimenté à ce jeu, laissa filer tranquillement. Puis, à un moment que seul son instinct savait être le bon, il opposa au poisson une résistance soudaine. La lutte commença, inégale en forces...
Lire la suiteLe tumulte s’amplifie. Ils ruent dans les moindres venelles en hurlant leur fureur. A ma porte, ils tambourinent. Parmi tous les noms qu’ils aboient, ils parviennent à prononcer le mien. Puis ils passent à une autre porte et, devant ma fenêtre, c’est...
Lire la suiteLe gros garçon blond poussa Rose sans ménagement. D’un geste aussi lent que son allure pataude le laissait prévoir, il versa un filet d’eau sur le mort allongé sur la table. Le jeune employé de la morgue resta un instant à côté de la table, comme pour...
Lire la suiteCela faisait une heure, peut-être deux. Qui pouvait le dire ? De la salle des gardes, on n’entendait pas le tocsin depuis la ville en contrebas. Raimont, en attendant, tâchait de se réchauffer. Il marchait d’un bout à l’autre de la salle. Il tendait les...
Lire la suiteLa règle était simple. La première équipe à inscrire trois buts s’imposait et gagnait le droit de rejouer. Les équipes étaient composées de trois joueurs, dont le gardien qui pouvait, à sa guise, participer au jeu sur le terrain. Enfin, il était interdit...
Lire la suitePar la fenêtre de la voiture, monsieur de B regarde les façades colorées de la rive droite. Un demi-sourire se dessine sur ses lèvres. Il sait que son épouse, ses deux fils et sa fille le regardent depuis le départ de la maison. Il ne dit rien, profite...
Lire la suiteLorsqu’ils eurent lu la lettre que leur envoyait le duc de Mayenne, les consuls de Gourdon en restèrent interdits. Dans la salle commune où ils se réunissaient, où d’habitude régnait une effervescence certaine voire une grande confusion, on entendait...
Lire la suiteLe père n’est pas riche et la mère n’a pas plus de biens. La journée, ils triment, vaillants misérables, pour le manger des enfants. La mère est aux champs, dos courbé, dos cassé, outils sans âge dans les mains. Des pommes de terre, des haricots, des...
Lire la suiteÇa, pour sûr, on s’était bien battus. Et sous le soleil, en sus ! Un soleil comme, par chez nous, on en a trois ou quatre fois dans l’année, quelque chose de dur, d’écrasant. Surtout quand on porte une cuirasse. Et la hallebarde, et le casque, et les...
Lire la suiteLe groin dans la boue, le cochon cherchait sa ration. Il pataugeait, heureux comme un pape, dans l'alliance délicate de la terre et de l'eau. Non content d'y fourrer son museau, il y trempait les pattes et son gros corps arrondi qui, de rose, passait...
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